Toute la classe de 4B s'est impliquée dans ce projet, tout au long de l'année, même les élèves habituellement en difficulté scolaire ou absentéistes, qui ont trouvé leur place dans l'élaboration des bruitages ou du montage. Tous ont eu à coeur de finaliser leur fiction de groupe et c'est un projet qui a été fédérateur pour le groupe classe. Deux élèves en situation de handicap (nécessitant la présence d'AESH en classe) se sont révélés dans leur projet et ont laissé libre cours à leur créativité, alors qu'ordinairement l'invention dans le cadre scolaire qu'est la rédaction était un obstacle.

Les élèves ont montré un grand respect pour tous les adultes et intervenants, ainsi que pour le matériel. Ils ont été déçus lorsque des sessions ont dû être décalées en raison du confinement.

Plusieurs élèves ont trouvé, selon leurs propres mots, leur fiction finale "réussie et drôle".

La publication des fictions sur la chaîne Ouest Track Radio, réécoutable en podcast, a été une grande fierté pour les enfants et leurs parents, la diffusion de leur création étant ressentie comme une plus-value de leur travail.

L'enthousiasme des élèves fait que nous leur avons conseillé de prendre ce sujet comme thème de leur exposé oral pour le Diplôme National du Brevet.

A l'issue de la première écoute en classe de leur fiction radiophonique achevée, quelques élèves ont été déçus, comparativement aux productions d'autres groupes, qu'ils ont jugée meilleures.

Par manque de temps, les enregistrements des voix de narrateurs n'ont pu se refaire et quelques élèves ont trop "lu" leur texte et parfois trop rapidement.

Le tutoriel sur le logiciel Audacity donné par les intervenants gagnerait à comporter plus de visuels explicatifs.

Le montage audio sur Audacity a semblé fastidieux et long à certains, Rémi Dacheux a dû finaliser certains d'entre eux en dehors des heures de rencontre au collège. Le petit nombre de postes informatiques au CDI (le collège ne disposant pas de salle informatique) a été un obstacle à ce que chaque élève puisse pleinement s'essayer au montage : il était physiquement impossible de mettre les 29 élèves devant un poste informatique, seuls deux élèves par groupe au maximum pouvaient y avoir accès.

Le grand nombre de groupes, ainsi que la volonté de la professeure que chacun invente sa propre histoire ont laissé passer quelques petits problèmes d'incohérence dans certaines histoires.

Certaines actions choisies par les élèves dans leur fiction étaient trop difficiles à jouer devant un micro (par exemple, l'ivresse d'un personnage).

La professeure ayant débuté le projet en donnant une trame de nouvelle fantastique "classique" à écrire, les élèves ont souvent trop développé la narration ou les lieux, au détriment de l'action au présent, plus essentielle dans une fiction radiophonique. Claire nous a expliqué que les bruitages devaient prendre autant de place que la narration.